Jusqu'à l'Aube, tome 1 - La Hyène de Perrine Rousselot

Editions : Kistunegari
Collection : Fantastique
Autrice : Perrine Rousselot
Couverture : Antera
Parution : 30 Mai 2016

PUTAIN LE KIIIIIIFFE ! ♥ 

Pour être devenu l’un des démons qu’il chassait, Tom MacPherson a été banni. Trente ans plus tard, l’occasion lui est offerte de reprendre du service.

Celui qui fut le meilleur chasseur du Clan devra être assisté d’une chamane de quinze ans qui n’a aucune idée de ses pouvoirs ni de ce qu’elle devra accomplir.

Avantage ou inconvénient : la jeune fille semble attirer malgré elle toutes les créatures surnaturelles de la région. Sera-t-il en mesure de la protéger ?

Célia est une simple adolescente de 15 ans, faisant sa rentrée au lycée et vivant tranquillement sa vie, jusqu’au jour de sa rencontre avec Tom. Ce dernier, a pour mission de la protéger, pour « réintégrer » son Clan où 15 ans plus tôt il avait été exclu car il était devenu un démon. Mais qu’est-ce qu’elle a de spécial Célia ? Une mission de « routine » qui s’amplifie, pourquoi ?

C’est un premier tome mettant la mise en place de nos personnages et un peu de cet univers. J’ai l’impression qu’on l’effleure. On se concentre sur Célia qui est excitée comme une puce quand elle découvre les créatures cachées au commun des mortels. Je reviendrai plus tard sur ça d’ailleurs. Yep. Ce que je disais on voit l’évolution, l’apprivoisement et une belle amitié qui commence entre Tom et notre héroïne.  L’histoire est simple mais captivante. On se laisse emporter par ces boules d’énergies que sont Célia et le récit. On suit la vie de Célia et de temps en temps nous voyons ailleurs. Ça remplit le roman, ajoute du piment et épaissit le mystère qui se tisse petit à petit.

Nous découvrons en même temps que la protagoniste ce monde. L’histoire est assez simple, elle est vraiment tranquille avec des petits pics pour bouger tout ça. C’est vrai qu’à part une scène vers la fin, je n’ai pas eu de grandes émotions. Ce n’est pas péjoratif ce que je dis. C’est grâce à l’héroïne mais surtout l’écriture de Perrine Rousselot.

Parlons de cette écriture. Déjà elle est très fluide et nous transporte facilement. En plus, elle concorde au point de vue de l’adolescente. Ce n’est pas au premier pronom personnel mais le troisième. C’est en accord avec la maturité de Célia. La seule chose que je reprocherai, ce sont les autres points de vue, enfin, plus précisément que l’écriture reste à la version de Célia et ne change pas en fonction de la maturité des autres personnages. Le « garçon » en nommant Tom m’a rendu perplexe. Je n’y arrive vraiment pas. C’est tout de même vif et addictif.

Malgré la tranquillité du récit, on ne s’ennuie pas. On suit le raisonnement et l’évolution psychologique principalement de Célia. Notre héroïne est curieuse, capricieuse, insouciante, égoïste, persévérante et toute excitée par ce qu’elle vit. Elle est baignée, avec les films, les séries et les livres dans les vampires, la fantasy, enfin l’imaginaire. Alors quand elle apprend que ça existe, elle est à mourir de rire. On a le sourire aux lèvres tellement elle est attachante. En débutant le roman, j’avais une peur bleue de tomber sur un cliché sur patte de cette fille clichée, chiante aux comportements des garces du collège/lycée. Heureusement qu’on s’en éloigne…  il reste juste le comportement adolescent.

C’est une jeune de 15 ans qui commence à grandir. Cet enthousiaste, lui permet, d’assimiler ce nouveau monde qui lui ouvre ses portes et de ne pas mesurer complètement les conséquences et tout ce qu’il se passe. On sait qu’elle va mûrir… un jour. Le fait d’avoir ce prologue, déjà titille notre curiosité mais surtout nous prouve ce changement de « style » en concordance avec la mentalité et l’évolution de l’héroïne. (ouais j’ai adoooré le prologue).

L’acceptation de sa nouvelle vie, dissimulée aux parents, va vite et parfois trop vite. Ça n’empêche pas qu’elle soit attractive à ce qu’elle découvre. Célia cherche à mieux le connaître quand elle commence à comprendre que ce n’est pas un jeu. C’est vrai que le métier qu’elle veut faire peut aider dans son raisonnement et sa mentalité.

Les événements vont la forger et la faire grandir. Elle reste une adolescente mais on sent qu’elle prend conscience de beaucoup d’éléments.

Le roman met aussi en avant les sentiments, ça bouge là-dedans. Une petite romance tout mimi s’installe. Comme je le disais, c’est un premier tome nous permettant de tâter  le terrain. Un petit suspense s’installe mais le roman est tellement cool que ça ne m’a pas inquiété sauf aux moments critiques. Ouais, un peu quand même. Les révélations de la fin sont assez prévisibles mais nous donne un côté secret. Et je n’ai qu’une hâte c’est d’avoir la suite sous la main !

J’ai failli oublier de parler des autres personnages. *tête en l’air* Choco ne sert à pas grand-chose et est un personnage oubliable. Le pauvre je l’ai oublié en lisant. =/ Ça craint. Bref, Tom apprend toujours de sa nouvelle condition, parfois est un gamin, pas très sérieux mais se reprend très vite. Ne vous inquiétez pas, c’est un adulte. =D C’est vrai que je n’ai pas réussi à le cerner. Il veut vraiment se rattraper et la relation avec Célia va le changer en responsabilité. D’ailleurs cette dernière, quand elle le rencontre est subjuguée par ce qu’il est et à cause des histoires qu’elle a lu. C’est drôle.

David est un peu entreprenant puis énigmatique au bout d’un moment. Les parents de Célia aiment vraiment leur fille, des relations soudées. On ne sait pas grand-chose sur eux.

J’ai un petit souci avec la couverture. Il ne faut pas se méprendre, je l’adooore et j’aime beaucoup le coup de crayon d’Antera, c’est juste qui est représenté ? Au départ, c’était une nana puis maintenant je vois un mec. Du coup je suis perdue. =P

C’est un premier tome tranquille qui pose les bases de l’histoire mais se concentrant surtout sur l’apprentissage de Célia sur ce monde. Le roman est sur la vie de notre héroïne, ponctué de mystères, de découvertes et à la fin de révélations. Des personnages attachants et intrigants entourent le récit.