Protocole Sigma, de Océan Nandy
Collection : /
Autrice : Océan Nandy
Couverture : /
Parution : 5 Avril 2018
Résumé :
En 2075, recherches scientifiques et respect de l'être humain ne veulent plus rien dire. On se rend compte qu'il faut faire des sacrifices pour percer les secrets de la science et la faire avancer, cependant, ceux-ci restent cachés de tous. C'est ce que va découvrir Silver, une adolescente de dix-sept ans, quand elle entre à Science Humanity pour un stage. Sous sa couverture d'asile psychiatrique, ce centre cache au plus profond de lui-même de noirs secrets que la jeune fille va déceler bien malgré elle.
AVIS :
C’est un roman court mais intense sur les réflexions qu’il donne. Le prologue nous met directement dans le bain en montrant le ton du roman. D’ailleurs c’est différent des autres types dystopiques. Déjà, on dirait de la dystopie et en même temps c’est tellement notre réalité, que nous savons que c’est réel. Peut être complotiste me direz-vous. Ça n’empêche pas que ce livre dur est très réaliste. Je suis d’ailleurs surprise de la fin et quel retournement !
Silver, a eu son bac, et se voit accepté dans un laboratoire, très particulier. Ce stage va remettre en cause ses convictions, sa vie et tout va changer.
En lisant le résumé, je ne savais plus à quoi m’attendre. C’est un roman court et pourtant très intense en arrivant vers la fin. C’est un livre rappelant, dès qu’on lit les premières pages, les Nazis et plus on avance, plus on se demande de quoi les gens sont capables et jusqu’où ils peuvent y aller.
En suivant Silver, on découvre sa vie, ses peines, ses joies et son monde. Certains fonctionnements m’ont choqué, m’ont révulsé. Ce livre montre qu’il suffit juste de mettre les ingrédients sans en faire trop pour que marche un roman reposant sur des thématiques précises. Ça parle des Droits de l’Homme, de la façon dont peuvent être traité les humain·e·s. Derrière ces thématiques percutantes, le roman est frais. On ne dirait pas que ça commence tranquillement et s’intensifie ensuite. Comme je l’ai dit, nous suivons Silver et sa vie hors stage. Nous sommes dans les états d’âmes de Silver, comment elle réagit, ses amourettes, ses découvertes. La vie tranquille avec cette petite touche de romance en plus. Cette tranquillité se remet en cause. Et cette fin, j’étais en colère, sidérée. Je me suis régalée en lisant ce roman. Énormément d’émotions en moi sont apparues. J’étais enragée face à ce que je lisais. En plus, étant étudiante en Psychologie, n’en parlons pas de l’état mental qui se dessinait sous mes yeux. Protocole Sigma monte en crescendo.
Que va faire Silver quand elle découvre la vérité ? Puis, derrière la porte, nous découvrons la vérité. Le sujet est bien mené, ni trop peu et ni trop fait, juste assez pour qu’on image, juste assez avec ce médecin (en repensant à ce personnage, ça me fait rire) pour comprendre tout ce qui se passe. Nous sommes plongées dans cette déshumanisation, à ce sentiment de recul, d’objectif personnelle pour ne pas culpabiliser ou justement embrasser totalement une cause. J’ai été interloquée, mais où l’autrice veut nous emmener ? Une question identitaire vient combler le tableau. Qui suis-je vraiment ? Comment on se définit ? Est-ce mon éducation ? mes origines ?
Évidemment d’autres personnages sont présents. Comme la meilleure amie de Silver, Summer, et le frangin de cette dernière et d’autres encore. Ils vont nous donner d’autres points de vue, faire avancer l’histoire et voir comment on peut se défaire sans culpabiliser de certaines pratiques.
La fin est absolument géniale. Je suis passée par toutes les émotions, peur, tristesse, rage, colère dans une course contre la montre… Rien n’est jamais terminé comme on dit. L’histoire du roman est terminée mais une petite lueur te fait sourire à la fin. OUAIS j’ai souri. Cette surprise, cette pression, cet enchaînement d’événements m’ont happé. Les pages ont tourné jusqu’à la dernière phrase. Je n’ai absolument pas vu le temps passer quand tout s’enchaîne. Assez surprise de la toute fin, je ne m’attendais pas à ça. What ?! c’est quoi ce délire ? La boucle est bouclée. Ou pas ? =P En plus, ce qui m’a serré le cœur est une phrase. Ça montre la puissance inouïe que les mots peuvent avoir.
C’est un roman court mais intense sur les réflexions qu’il donne. Le prologue nous met directement dans le bain en montrant le ton du roman. D’ailleurs c’est différent des autres types dystopiques. Déjà, on dirait de la dystopie et en même temps c’est tellement notre réalité, que nous savons que c’est réel. Peut être complotiste me direz-vous. Ça n’empêche pas que ce livre dur est très réaliste. Je suis d’ailleurs surprise de la fin et quel retournement !
Silver, a eu son bac, et se voit accepté dans un laboratoire, très particulier. Ce stage va remettre en cause ses convictions, sa vie et tout va changer.
En lisant le résumé, je ne savais plus à quoi m’attendre. C’est un roman court et pourtant très intense en arrivant vers la fin. C’est un livre rappelant, dès qu’on lit les premières pages, les Nazis et plus on avance, plus on se demande de quoi les gens sont capables et jusqu’où ils peuvent y aller.
En suivant Silver, on découvre sa vie, ses peines, ses joies et son monde. Certains fonctionnements m’ont choqué, m’ont révulsé. Ce livre montre qu’il suffit juste de mettre les ingrédients sans en faire trop pour que marche un roman reposant sur des thématiques précises. Ça parle des Droits de l’Homme, de la façon dont peuvent être traité les humain·e·s. Derrière ces thématiques percutantes, le roman est frais. On ne dirait pas que ça commence tranquillement et s’intensifie ensuite. Comme je l’ai dit, nous suivons Silver et sa vie hors stage. Nous sommes dans les états d’âmes de Silver, comment elle réagit, ses amourettes, ses découvertes. La vie tranquille avec cette petite touche de romance en plus. Cette tranquillité se remet en cause. Et cette fin, j’étais en colère, sidérée. Je me suis régalée en lisant ce roman. Énormément d’émotions en moi sont apparues. J’étais enragée face à ce que je lisais. En plus, étant étudiante en Psychologie, n’en parlons pas de l’état mental qui se dessinait sous mes yeux. Protocole Sigma monte en crescendo.
Que va faire Silver quand elle découvre la vérité ? Puis, derrière la porte, nous découvrons la vérité. Le sujet est bien mené, ni trop peu et ni trop fait, juste assez pour qu’on image, juste assez avec ce médecin (en repensant à ce personnage, ça me fait rire) pour comprendre tout ce qui se passe. Nous sommes plongées dans cette déshumanisation, à ce sentiment de recul, d’objectif personnelle pour ne pas culpabiliser ou justement embrasser totalement une cause. J’ai été interloquée, mais où l’autrice veut nous emmener ? Une question identitaire vient combler le tableau. Qui suis-je vraiment ? Comment on se définit ? Est-ce mon éducation ? mes origines ?
Évidemment d’autres personnages sont présents. Comme la meilleure amie de Silver, Summer, et le frangin de cette dernière et d’autres encore. Ils vont nous donner d’autres points de vue, faire avancer l’histoire et voir comment on peut se défaire sans culpabiliser de certaines pratiques.
La fin est absolument géniale. Je suis passée par toutes les émotions, peur, tristesse, rage, colère dans une course contre la montre… Rien n’est jamais terminé comme on dit. L’histoire du roman est terminée mais une petite lueur te fait sourire à la fin. OUAIS j’ai souri. Cette surprise, cette pression, cet enchaînement d’événements m’ont happé. Les pages ont tourné jusqu’à la dernière phrase. Je n’ai absolument pas vu le temps passer quand tout s’enchaîne. Assez surprise de la toute fin, je ne m’attendais pas à ça. What ?! c’est quoi ce délire ? La boucle est bouclée. Ou pas ? =P En plus, ce qui m’a serré le cœur est une phrase. Ça montre la puissance inouïe que les mots peuvent avoir.
Ce roman court est vraiment intense. Tout en commençant doucement et en se dévoilant à petite dose, nous nous embarquons rapidement dans cette histoire. En plus, les sujets traités sont adoucis par la vie de Silver, ce qu’elle fait hors stage. Que va-t-elle faire ? Va-t-elle réagir ? Une fin surprenante, brutale et géniale dans une sorte de huis clos, qui clôture parfaitement Protocole Sigma.
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