Au-delà des Limbes, de Mélanie Baranger

Editions : Plume Blanche
Collection : Plumbe Rose et Plume de Poche
Autrice : Mélanie Baranger
Illustrateur : Guillaume Czakow
Parution : 10 Mai 2016


Résumé :
On ne prévoit jamais la date de sa mort. 
On peut y penser, souvent, on peut en avoir peur parfois,
mais personne ne sait quand elle viendra nous chercher. 
Ambre, une jeune étudiante de 21 ans, plonge dans un long coma à la suite d’un terrible accident, mais ce qu’elle découvre alors va changer sa vie à jamais. 
La Mort n’est pas une fin… et si elle lui permettait de prendre conscience des esprits autour d’elle ? Et plus encore, de celui pour qui son âme était destinée ?


AVIS  :

Je n’avais toujours pas lu ce court roman, maintenant c’est chose faite. Je n’avais aucun souvenir du résumé et j’ai attaqué le roman comme ça. Je savais que ça parlait de limbes, histoire de morts avec une histoire d’amour. Est-ce vraiment exact ?
Quelle surprise, quand ce que j’imaginais n’était absolument pas ce que je lisais.

En commençant le roman, on redoute un évènement. Ambre, prend le métro pour se rendre à sa fac. C’est son premier jour, elle ne veut pas arriver en retard. Malheureusement, un évènement surgit et elle se retrouve dans le coma.
Le prologue m’a surprise. Je ne m’attendais pas à la présentation d’Ambre et de sa vie. Ça change beaucoup des autres romans.

Je suis plus mitigée qu’autre chose. Premièrement ce n’était pas à ce quoi je m’attendais. Au bout d’un moment, je suis allée zieuté un œil au résumé. Tu as fausse route Laura, oublie et regarde le roman tel qu’il est ! OK CHEF !!  J’attendais un évènement particulier qui allait bousculer le roman. J’ai dû m’y résoudre. Ça n’empêche pas qu’en lisant les réflexions et ce qui arrive à Ambre, d’avoir envie d’arrêter de lire. Je ne suis pas le public. Cependant, ma curiosité a voulu savoir comment ça allait se finir. La romantique en moi est ressortie. En plus, c’est un roman court. L'autrice a une écriture fluide.

Dans le roman, Mélanie Baranger, nous montre cette autre dimension où seul·e·s les mort·e·s ou ceux et celles qui sont entre les deux peuvent y accéder. Elle y dissocie ce qui est « âme » et ce qui est « corps » en mettant des réflexions un brin philosophique. Par extension, j’ai repensé à mes cours de philo surtout ceux du thème de la conscience.

Une histoire d’amour se développe petit à petit. De mon point de vue, ouais j’insiste car je vois déjà des personnes venir au loin, c’est le plus intéressant dedans. Je m’explique. Tout ce qui est question sur la vie et à la mort, m'est indifférent d’où mon ennuie pendant. Je ne pensais pas que j’allais lire des réflexions autour de ça. J’avais l’impression que c’était moralisateur, redondant. Ambre a un besoin de reconnaissance énorme, c’est une jeune femme qui vit pour les autres (essentiellement pour sa mère) et non pour elle. Certes elle a sa vie, des ami·e·s et tout sauf qu’elle est toujours ancrée dans celle de sa mère. Elle croit qu’elle est heureuse mais est-ce vraiment le cas au plus profond d’elle ? Ce qu’elle va vivre dans le coma, va lui faire changer la vision des choses, notamment sur la vie et la mort… Elle s’encourage pour ne pas sombrer et réfléchit un peu trop parfois. xD C’est assez répétitif dans l’ensemble au début. Ça parle d’acceptation de la mort, de la résilience, de l’expérimentation pour se trouver (une façon de voir la vie dans la mort), de vivre la mort.

Parallèlement à tout ça, nous rencontrons en même temps que notre héroïne, des personnes qui sont mortes et pas encore. Je n’ai pas tellement compris le concept du coma et des limbes dedans mais s’ouate. Ces autres personnages nous racontent leurs histoires. Les larmes ont coulé d’ailleurs. Que c’était triste certaines fois…  Iels viennent tou·te·s d’univers et d’horizons différent·e·s, d’âge aussi. J’ai adoré la relation de Ambre et sa sœur. Ce petit fantastique en plus qui lie deux dimensions et renforcent cette relation. J’ai adoré la sœur. Certaines histoires m’ont touchée et font ancrer dans notre réalité cette touche fantastique, notamment celle où la mère n’a pas parlé à sa fille. J’aurai voulu tuer la mère.  

Je ne pensais pas que le roman allait être une réflexion sur la vie et la mort. Je ne suis pas le public concerné. L’écriture étant agréable, j’ai lu très facilement le roman surtout quand je voulais savoir comment allait se terminer l’histoire d’amour. 

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