Les Questions Dangereuses, de Lionel Davoust

Éditions : ActuSF 
Collection :  Hélios
Auteur : Lionel Davoust
Couverture : /
Parution : Janvier 2019 (papier)


Résumé :
1637 : Qui a assassiné le docteur Lacanne, en plein château de Déversailles ? Pour connaître la réponse à cette question, le mancequetaire Thésard de la Meulière, son libram à la main, est prêt à résoudre les énigmes les plus perfides... jusqu’aux confins de l’indicible.

Romancier émérite, Lionel Davoust navigue aussi bien dans les eaux du polar (pour la série Léviathan) que celles de l’imaginaire et notamment de la fantasy (La Messagère du Ciel, prix Elbakin.net, ou bien encore Port d’âmes). Avec Les Questions dangereuses, dans une édition complétée d’une longue interview, il nous offre un récit haut en couleur dans lequel la moindre énigme peut vous coûter la vie...


AVIS  :

Je voulais commencer ce court roman mais en le débutant je me suis rendue compte qu’il fallait quelques ressources cognitives. Ces dernières étaient tournées uniquement vers l’examen (de psychologie cognitive en plus, HA HA). Une fois celui-ci passé… qu’est-ce que c’était chouette !

Oubliez, les capes et les épées, prenez part aux Questions et aux Réponses plus dévastatrices ! Nous suivons, Thésard de la Meulière, un mancequetaire, portant un libram, outil pour répondre en joute verbal. Fervent défenseur de son pays, il va se retrouver dans une intrigue qui est aussi énigmatique et dangereuse pour le cerveau.


« Non, la Meulière ! La Question risquerait de toucher quelqu’un dans l’assistance ! Poursuivez l’assaillant. » 

C’est un univers farfelu. Lionel Davoust, mélange les époques en mettant des personnages illustres et en faisant des références culturelles par ci par là. 
L’intrigue met en avant une enquête sous fond de combat de Questions, de l’art de la rhétorique et des mots. Le roman est drôle, un peu sombre, un brin timbré avec un suspense qui pimente le tout. Les mots remplacent l’épée en combat et je dois dire que ça marche super bien dans cette lecture satirique et surréaliste. En plus, le texte inclut les lecteur·rices nous imprégnant davantage. Le seul reproche que je peux faire est cette rapidité vers la fin. La conclusion arrive « brutalement » et c’est un peu dommage. 

La plume de Lionel Davoust est diablement envoûtante. Je me suis régalée de début à la fin. 
C’est la première fois que je lis un livre de cet auteur. L’entretien à la fin, déjà que j’ai aimé ce livre, m’a encore plus convaincu de lire ses autres romans. Ça nous donne le point de vue de l’auteur sur son texte et ses choix scénaristiques. 

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