48 heures - disparition, de Gabrielle Lord


Éditions : Rageot  
Collection : Grand Format
Autrice : Gabrielle Lord
Couverture : ?
Parution : 18 Avril 2018


Résumé :
Anika, la meilleure amie de Jazz, a mystérieusement disparu. Jazz et Phoenix se lancent à sa recherche. Très vite, ils soupçonnent que sa disparition est liée au journal intime qu’elle a découvert et publié sur son blog. Qui menace-t-il  ?



AVIS  

Je suis un peu mitigée par rapport à ce roman. Je ne pensais pas qu’il était « trop jeunesse » dans le traitement des personnages.

Jazmine, dite Jazz, future inspectrice en herbe, et Phoenix, as de la technologie, duo improbable en route, vont partir à la recherche de Anika, amie de Jazz. Anika a trouvé depuis peu un journal intime, qu’elle retranscrit sur un blog petit à petit. 
Jazz adore les enquêtes policières, lit tout sur le sujet et veut devenir inspectrice. Elle va mettre son savoir et son application, avec sa détermination et son enthousiasme un peu idyllique, dans la recherche de son amie. Parallèlement Phoenix, renvoyé du lycée car il a piraté le réseau pour prouver que c’était possible, va mettre à contribution ses connaissances, sa tête de mule et son laboratoire (celui de sa maman de base) pour analyser les trouvailles. 

L’intrigue est prenante. On se met tout de suite dans le bain, même si les personnages m’ont tapée sur le système. L’écriture simple et fluide permet de lire facilement le roman. Ça se lit vite et se concentre sur l’essentiel. En plus, même si on va droit au but (VIVE L’OM, oupsi), les personnages évoluent et se remettent en question. Néanmoins, les personnages ne sont pas le sujet principal, on se concentre essentiellement sur l’intrigue et le kidnapping. Pourquoi elle a été kidnappée ? Est-ce en lien avec son blog et le journal intime trouvé ? Qu’est-ce qu’il y avait vraiment dans ces pages ? 
Des petites questions s’ajoutent au fur et à mesure et nous fait avancer dans l’enquête. Je me suis plu à suivre ce petit monde et à savoir ce que cache ce fameux journal intime. Nous sommes entraînés dans une « course contre la montre » car les premières 48 heures sont déterminantes. Je n’ai pas ressenti cette pression qu’il faut aller vite mais c’était tout de même une agréable lecture. Cependant des petits rebondissements apparaissent tout au fil de la lecture. 

Pour les personnages, j’ai trouvé des réactions assez bizarres. Ne me demandez pas quoi mais cela m’a laissé un sentiment d’un côté réaliste et d’un autre côté irréaliste. Une dimension simpliste dans une scénario facile pour les personnages. Certes c’est pour la jeunesse mais justement ce n’était pas convaincant. De même, la description de la personnalité du kidnappeur m’a laissé perplexe. Déjà je suis en désaccord avec la conclusion et la dernière phrase de la définition me laisse dubitative. J’aurais tourné la phrase autrement ou encore en rajouter une pour mieux définir.
En plus Jazz et Phoenix vont apprendre à se connaître au fur et à mesure. Je n’ai pas trouvé l’amitié bien retranscrite. Il m’a manqué quelque chose au niveau des personnages difficile à définir. 

Un des gros plus de 48 heures – disparition, ce sont les images, les photos ajoutées au fur et à mesure pour appuyer sur les indices permettant de donner une dimension plus visuelle. Cela démontre également l’importance actuelle d’internet, des applications sur les smartphones et notamment l’utilisation des blogs et les fonctionnalités de communication. Tout cela est mis en avant pour mieux entraîner le lecteur et la lectrice. 

Un roman agréable à lire dans l’intrigue, sa narration et ses particularités vis-à-vis des images. Néanmoins les personnages ne m’ont pas emballé. Je ne les ai pas détestés mais pas apprécié non plus. L’intrigue est prévisible pour certaines personnes mais entraînante. En conclusion, ce roman plaira sûrement aux plus jeunes fatalement (et peut-être au plus grand) où technologie, photo et intrigue se mêlent. En plus, le/la lecteur.rice se sent impliqué dans l’intrigue.

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