Fingus Malister, tome 1 - Feux follets, mandragore et cadavre frais de Ariel Holzl

Éditions : Rageot
Collection :  /
Auteur : Ariel Holzl
Couverture : /
Parution : 10 octobre 2019


Résumé :
«  Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli  !  »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui...


AVIS  :  

J’ai trouvé le titre et le résumé fort alléchant. Malheureusement, je suis passée à côté du roman.

Fingus prépare l’examen d’entrée d’une Académie mais pour cela il doit avoir tous les ingrédients. Pour les trouver, il compte sur Polly, une « amie » et sur le crâne de son grand-père.

Fingus, jeune orphelin, veut devenir le futur Seigneur Maléfique. J’adore l’idée, ça promet de l’humour noir et quelques loufoqueries. Fingus est un jeune garçon fidèle à lui-même, il a ses objectifs, sa personnalité. Il est toujours égal à lui-même et ne prend pas souvent conscience et en question le point de vue d’autrui. En plus il est déterminé, persévérant. Il est drôle dans son but mais fatigant à la longue. Polly, une « amie », pour lui c’est plutôt une sous-fifre, l’unique personne qu’il côtoie, est à l’opposé de lui. Elle est une jeune sorcière, prenant soin de Fingus. Elle est adorable je trouve. D’autres personnages sont présents mais nous suivons Fingus et sa petite aventure pour trouver les ingrédients nécessaires pour ce fameux examen d’entrée.

L’univers est vraiment intéressant, rappelant le nôtre mélangeant magie et style médiéval. Le début m’a branché je tournais les pages assez facilement car je découvrais les personnages, leurs personnalités et leurs modes de pensées ainsi que le contexte dans lequel est Fingus (les conséquences du nom de sa famille) et cette société. Les villageois ne m’ont pas paru logique. Je m’explique, j’ai eu l’impression qu’ils sont prêts à sortir les fourches si des personnes utilisent la magie mais ils acceptent la magie que si les personnes sont diplômées de cette fameuse Académie. Soit, je n’ai absolument pas compris, soit j’ai mal lu. Sincèrement je les ai trouvés idiots et énervants. Certes, il y a le passif et les évènements qui font que… mais voilà ils ,m’ont soûlé.

Pourquoi je suis passée à côté ? Au bout d’un moment le caractère de Fingus, malgré cet humour « noir » que j’adore, m’a gonflé. C’était difficile dans un ensemble malgré une écriture facile et recherchée, adaptée à la jeunesse et fluide. L’intrigue est simple mais elle ne m’a pas tellement embarquée. Il y a des thématiques assez parlantes dedans, et c’est un brin dichotomique parfois dans les pensées (Mal/Bien). Ou bien ce n’était pas la bonne période pour moi. Le livre est court, 114 pages en numérique et j’ai mis 2 mois à le lire. =/

Malgré la fin qui relance le roman et l’histoire, je n’ai même pas accroché. Oui, il y a quelques scènes intéressantes, des passages qui donnent le sourire, un univers qui a du potentiel surtout avec toutes ses petites découvertes. Sauf que les personnages m’ont sortie par les yeux avec leurs modes de pensées et le fait que je décrochais de cet univers, à des évènements et à beaucoup de scènes. C’est fort dommage car je partais en le commençant dans du positif.  

Je ne pense pas que je lirai la suite mais je sortirai toute de même de ma PAL le premier tome des sœurs Carmines du même auteur.  =)

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