NéaChronical T3 - Manus Dei de Jean Vigne
Editions : Le Chat Noir
Collection : Griffe SombreAuteur : Jean Vigne
Couverture : Mina M
Parution : Mars/Avril 2015
Coup de ♥ bizarroïde diabolique !
Résumé :
Par trois fois, on m'a laissé pour morte.
Dans l'ombre d'un seul et même homme.
Le temps de la vengeance est enfin venu.
Mon avis :
Dans l'ombre d'un seul et même homme.
Le temps de la vengeance est enfin venu.
*** Spoiler sans spoiler, ce n’est pas simple de donner un avis sans spoiler ! Alors à vos risques et périls ! ***
J'ai été gentille ! Oui, je vous le jure ! Croix de bras, croix de fer, si je mens, je vais à ... à cacahuèteland ! *-*
La fin du
tome 2 était, comment dire, CRITIQUE. Le temps était compté. J’ai failli avoir
des attaques et j’ai attendu impatiemment ce petit tome 3. Une fois dans la
main, j’étais frileuse. Je ne savais pas à quoi m’attendre. On m’a prévenu que
c’était encore différent et j’ai attaqué le livre avec une petite crainte. BOOM !
Le danger est revenu au galop en mettant une boule dans le ventre et vite, vite
on dévore les pages pour savoir !
Au
commencement, plein d’émotions à la fois sont passées : j’étais contente,
surprise, sur la défensive, un regard méchamment mauvais, effarée, effrayée et
j’avais envie de me jeter dedans pour empêcher un truc ! Oui, un truc. Ce
n’est pas bien de spoiler ! :P
Ce tome 3
nous transporte littéralement. Accrochez-vous car dès le départ, on se pose pas
mal de questions. Sérieusement ? L’auteur a mis ça ? Nan, il n’a pas
fait ça ? Mais je trouve que d’un côté ça peut être logique si on n’y
pense. Bi !
L’humour de
Néa me plait au plus haut point. Ca y est, au troisième tome, je l’adoore enfin
surtout son humour un peu voire beaucoup noir. Cet humour donne du réconfort au
récit et nous permet de rire dans des moments délicats ou non.
Bon bon avec
ce tome 3, les nerfs ont lâché plus d’une fois. La surprise est présente tout
le temps du récit. Oui, oui ! Les
rebondissements ne manquent pas, pour notre, non, MON plus grand plaisir. Egoïste
je suis ! Héhé ! :D
C’était
tellement irréel et génialissime des passages qu’on s’étonne, hurle, crie
(mince, c’est pareil), qu’on fait les gros yeux et j’en passe. Non, ce n’est
pas le pays des bisounours, la dureté du monde est là mais aussi elle est
étonnante et j’ai râlé ! C’est difficile de ne pas râler avec Néa !
On avait le
« Temps » avec le deux précédents mais dans celui-là, c’est quoi ce
binz ? Sérieux ? J’hallucine ! *-*
Il y a
quelque chose où on s’y attend, c’est dans une logique même, mais une autre où
c’est : WHAT ?
La tension
monte au fil des pages, la confusion du début s’éclaire au fur et à mesure, les
puzzles s’emboitent tout en donnant autant de questions que de réponses. Ce
troisième tome tourne à 180° du précédent qui était aussi très différent. Jean
vigne sort encore des sentiers battus, donne sa touche sur une légende (qui
pour moi, dans mon monde romantique est fabuleuse, alors imaginez celle de
l’auteur, mon cœur a souffert) et a su nous faire tourner en bourrique en
découpant son roman de cette manière en suivant plusieurs personnages. Croooo
bien !
Les
personnages plus découvert dans le tome 2, se dévoilent de plus en plus dans un
jeu de pouvoir, de complot et sombre jusqu’à devenir hallucinant au niveau de
la destruction et du danger.
Les
personnages féminins incarnent toutes les femmes : fatales, jalouses,
sentimentales, tueuses, rancunières, déçues…
Le pouvoir,
ce vil sentiment, est en place et fait avancer l’histoire et la conclusion de
Néa. La rancune a mis place à un jeu dangereux. Un nouveau personnage
arrive et elle rejoint M…(fille) sous certains aspects. Elle m’a fait rire pour
son apprentissage de la langue. Par contre, je ne l’ai pas vu venir celle-là !
Mais pas du tout ! Total suprïse qui m’a fait poser beaucoup de questions.
Pourquoi ce choix quand je découvre pour la première fois ce personnage ?
Ha ha ! A vous de le découvrir ! Mes Dieux, je viens de spoiler sur
le « elle ». :/ Mais pas sur
le M ! Ha ha ! Toc !
Les
protagonistes sont aussi des clichés, pas tous, mais ce qu’ils représentent
oui. Leurs sentiments sont le mal incarné enfin, peut-être, ils se disputent,
s’unissent, se déchirent pour créer un méli-mélo de péripéties qui vont nous
donner de la joie, de la surprise, de la tristesse, des peurs, des affolements…
Mon petit cœur a tambouriné beaucoup en imaginant les dégâts. J’en dis pas
plus… :D
Alonzo met
en avant des valeurs, des atouts, des principes et un sens de protection bien
malgré lui. :P
Parlons de
Néa, l’héroïne principale. Elle évolue tout au long de la saga et tout en
gardant son caractère de cochon à la noix. Une touche de noix, peut être
bien. :P Fin’ bref, elle m’a fait arracher les cheveux mais dans ce
dernier volume, elle m’a séduite. L’humour décalé qu’elle dégage est aussi
déjanté que sa propriétaire. Elle s’affirme en gardant sa belle répartie,
légendaire hein ! Elle voit l’aspect sous un autre monde mais n’hésite pas
à faire le nécessaire. Son entourage, même les ennemis, l’aide à apprendre et à
évoluer mais aussi à continuer à se battre. Juliette a su lui apporter la
touche d’innocente, de fragilité et de réalité. Grognon (rooooh je veux
l’adopter !) est adorablement féroce et un ami indispensable pour Néa. N’empêche
les pouvoirs de Néa sont classes même si elle est dingue. Oui, oui j’insiste
sur la dinguerie ! Sa mentalité change, elle est passée de la gamine insouciante
à une adulte responsable. Ma petite chérie a grandi ! Miracle !
Vous savez
NéaChronical est une saga à lire, il faut s’accrocher au début si on est comme
moi. Ce n’était pas simple, voire pas du tout avec le caractère d’ange de Néa.
Je ne la supportais pas, mais vraiment pas, j’ai eu des crises sanguinaires et
pourtant, pourtant j’ai continué et je ne suis vraiment pas déçue. Chaque tome
est étonnant, fantastique et mystérieux. A part l’héroïne au début, j’ai bien
aimé. Puis ADORE les deux derniers tomes. Les trois livres sont différents et cependant
se suivent dans la trame de l’histoire. Un nouveau coup de cœur bizarroïde
diabolique, il mérite ce bizarroïde car Néachronical l’incarne avec beauté car
c’est le principe même de cette saga : éviter les étiquettes des genres
pour créer une saga hors catégorie qui transporte le lecteur dans une histoire
richement fabuleuse et voire féérique, qui sait ?
La
couverture est MAGNIFIQUE ! Mina M a fait un travail remarquable qui
retranscrit le roman à la perfection. Ce regard qui envoute, qui brille,
déterminé, sous la fatalité du destin. Et l’épée, rejoint la combativité et le
pouvoir.
Je referme
ce troisième tome avec le sourire aux lèvres. Un long chemin depuis le tome 1
mais assurément bien. Une image que je trouve tellement belle que j’ai eu les
larmes aux yeux. Jean Vigne, je te maudis ! Ouip’ ! *-*
Je me pose une
question sur un personnage dont on a fait connaissance dans ce tome-ci, Néa
va-t-elle le revoir ? *suspense*
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