Iris Empoisonné(e), de Cindy Mezni


Editions : J'ai Lu
Collection : Best
Auteur : Cindy Mezni
Couverture : Alexandra V. Bach
Parution : Septembre 2015


Résumé :
Athènes était autrefois le berceau de la civilisation. Aujourd'hui, la région se nomme Tartaros et est en train de devenir, lentement mais sûrement, le tombeau de l'humanité.Le Fléau Pourpre, un virus mortel, a marqué la planète de son empreinte, les hommes dans leur chair. Le désespoir, la violence et la pauvreté sont les maîtres mots de ce nouveau monde.
Au cœur de cet univers, Irisya, 16 ans, vit recluse, protégée de l'extérieur par son frère, Memphis.Jusqu'au jour où ce dernier disparaît.
Irisya n'a pas le choix. Pour le sauver, pour survivre, elle va devoir affronter tous les dangers.


Mon avis : 
J’étais dedans dès le départ. On tombe directement dans cette ambiance angoissante pour nos personnages, le ton du roman est donné avec ces terribles moments, leurs significations. Mais au fur et à mesure, même si l’histoire me plaisait, les personnages me laissaient dubitatives.
Nous sommes dans un univers post-apocalyptique. Un virus qu’on appelle le Fléau Pourpre a ravagé l’humanité. Bonjour le nom, je vous laisse imaginer les ravages. Beuuurk =P Des années plus tard, il l’a partagé en plusieurs catégories les humains : Atteints, Presque-Atteints, Non Atteints. Les Non Atteints vivent à Elyson, une ville très mystérieuse… =D Je reviendrai plus tard. BIM !
Irysia a peur d’aller dehors mais elle sera obligée de s’aventurer hors de sa protection pour aller chercher son frère. Elle va faire quelques rencontres sur sa route.


J'ai vraiment eu du mal à accrocher avec l’héroïne, Irisya, même au bout de 400 pages. Pour moi, elle est toute plate sans sentiments/émotions alors qu'elle a mais je ne sais pas, je n'y arrivais absolument pas avec elle. C'est vide dans ma tête pour dire. M
algré tout ça, c’était le calme plat dans ma tête (c’est pas vraiment bon). Et Cillian commence à rejoindre son club. Niark niark... Je développerai plus tard.
Même si je ne suis pas fan de Irisya, j’aime bien son prénom. 

Qu'elle se cherche et se trouve c'est normal on l'a tout le temps protégé mais je la trouve un peu "plate" là, je ne sais pas comment expliquer. On voit une évolution entre le début du roman et la fin. La toute petite fille qui ne sait rien de la « rue », va devoir se bouger, s’affirmer et se dépasser pour avancer.
Quand Cillian se dévoile enfin, je pense que c’est trop tard. Il est lunatique et vraiment bipolaire pour moi. Dans ma tête, ça faisait : « Quel idiot ! MAIS QUEL IDIOT ! ». Même quand on le « perce » à jour ou qu’il se dévoile, il y a toujours quelque chose cachée derrière. Une part de mystère qui demande à se découvrir. Grognon à souhait celui-là ! Oui :3
Ils ont eu de la chance les deux que je ne voulais pas les torturer ou les secouer très, très fort. Un vide total.
La plupart des personnages, je les ai trouvés fade. Il me manquait vraiment quelque chose. Cillian, je l’aimais bien mais au bout d’un moment son comportement m’a largement gonflé puis le calme plat total aussi le concernant pour moi. Les autres ça passait un peu. C’est dur donc imaginez les choses qu’ils doivent faire en étant côté « gentil » et côté « méchant ».
Gemma est une chic fille, elle est toujours elle-même malgré que la vie ne l’a pas gâté. Elle peut se montrer dure et toute gentille.
Par contre Aaron, celui-là. Je l’adore ce mec ! ♥♥♥
Ah oui, Irisya a un frère qui s’appelle Memphis. Il est très protecteur envers elle, c’est sa vie. Il peut se montrer dur envers les autres. 

Par contre, l'univers j'aime beaucoup, on est un peu à la surface sans l'être, on apprend un peu voire beaucoup sur une partie sans trop en dire pour le moment. On découvre Tartaros, lieu qui a survécu au Fléau Pourpre, vous savez le virus qui a décimé la population humaine. Oui oui ! Enfin pas toute puisque on nous raconte l’angoisse des survivants, cette atmosphère terrible. Brrrrrr ! 
On assimile tellement de chose, c’est beaucoup contenu tout en étant traité mais il manque horriblement des éléments pour faire secouer mon cerveau. On passait vite d’une rue à l’autre si je puis dire, la plupart du temps. On avait aussi beaucoup de développement pour un quartier précis. Dans tous les cas, je veux savoir ce qu’il se passe, ce qu’il va se passer aussi ! =P Quand Irisya raconte ce qu’elle voit, j’avais un dégoût monstre car on imagine très bien sans avoir beaucoup de mots écrits, par contre quand c’était elle, beh nada calme plat. De moi, ça craint un peu. =P
On découvre ce monde littéralement avec Irisya puisque elle-même ne sait pratiquement rien tellement qu’on l’a protégé dans son cocon, dans son petit appart. Sa mère et son frère l’ont protégé. Ça peut faire vraiment défaut. Elle va aussi nous apprendre quelques éléments qu’on lui a dit quand elle était petite. Le fait qu’elle ne sait pas ce que signifient certains mots, m’a fait mourir de rire. Au moins, on a une vraie réaction d’une personne ignorante. Dans certains livres, la personne ne sait rien mais elle te donne la définition de quelque chose et je trouve ça illogique, alors que là, au moins c’est tout naturel et ça fait plaisir. Au moins cela la concernant hein ! =P
Au bout de la 530ième page je commençais à accélérer. La mise en place est longue. Certains événements m’ont paru illogiques, je n’ai pas senti cette fluidité qui s’enchaine. Irisya est un peu balloté dans tous ces endroits, ça crée des péripéties. On peut être surpris, on peut rire, pleurer. Un monde cruel et très dur que nous a créé Cindy Mezni.
Les 100 dernières pages sont les meilleures niveau scénario parce que oui, je me posais souvent la question mais « où on va ?! Comment on est arrivé là ? ». Un moment je me suis dit « mais naan pas possible », puis il y a une petite explication et j’étais vraiment soulagée pour le coup. C’est un peu fouillis mais ça nous permet de visiter le côté obscur de Tartaros et de voir de temps à autre la lumière.
Irisya dans son évolution, reste malgré tout elle-même. Elle a une part d’humanité qui est toujours présente. Pour le coup, c’est vraiment un plus. Je n’en dis pas plus sinon je ne vais pas arrêtée de blablater. =P


Après que je viens de grommeler contre les personnages du roman, je vais parler plus de l’univers qui m’a beaucoup plu. Dans ce premier tome on va découvrir Tartaros et ses vices et je peux vous dire que c’est chacun pour soi. Ce n’est pas très joyeux, c’est un monde dur, cruel, violent, sanglant mais il y a aussi de l’amour, de la tendresse, des rigolades, des entre-aides. Tout se dévoile au fur et à mesure et mon espoir en moi commençait à décliner. Je tirais de sacrée grimace concernant l’environnement, c’est vraiment ignoble. Les humains sont revenus à la loi du plus fort, de la connerie aussi. Oui, oui j’ai assez craqué contre des réactions concernant toutes les parties. Il y a les Atteints, Presque Atteints et les Non Atteints, c’est vraiment intéressant de mettre en catégorie car ça déshumanise encore plus l’atmosphère et l’humain. Beh ouais, nous sommes des animaux et bref. =D Je ne dis pas plus. On prend un autre coup, c’est plus funeste, tragique. On nous parle de d’autres lieux, on entend des rumeurs, mais on peut se douter de beaucoup de chose. Je suis assez curieuse de savoir ce qu’il se passe hors Tartaros.
Cindy Mezni nous a créé un univers post apocalyptique où l’espoir n’est limite pas permis. On accumule beaucoup de chose mais des questions n’arrêtent pas de fuser. J’étais malgré moi fascinée par tout ça, mon cœur a beaucoup souffert.
Pour Elyson on attend beaucoup d’échos, je suis vraiment intriguée par cet endroit où la technologie est très avancé alors qu’à Tartaros, c’est limite la bougie, l’électricité c’est ceux qui ont de la chance ou du pouvoir. Un gros contraste entre les deux endroits mais c’est beaucoup mieux expliquer dans le roman. On ressent cette différence dans notre parcourt, je suis restée assez surprise de toutes ses différences pourtant les mentalités sont quasi pareil. L’humanité ne va pas se refaire en même temps. Hein ! =P Il y a encore plein de choses à découvrir car même à Tartaros on ne sait pas tout. Sur 638 pages, on parcourt plus au moins vite ce lieu avec ces guéguerres, ces clans, ces différentes personnes. Une autre façon d’aborder la peur et la différence et surtout l’ignorance.
J’ai remarqué aussi qu’il y a beaucoup de symboles rien que Tartaros ou d’autres lieux portent bien leurs noms. Cindy Mezni a mis une touche Mythologique en s’aidant de cette dernière. Certains noms sont forts et signifient beaucoup. Quand on sait, on tire une sacrée grimace. =D CHBOOM.


En résumé :
Malheureusement je n'ai pas accroché avec l'héroïne. Elle m'a semblé plate, toute façonnée, à chercher des excuses dans tous les sens même quand elle s'accuse mais quelque chose me dérange.
Elle se cherche énormément. Ça c'est chouette. Elle a tellement été protégée et enfermée pour rester en vie qu'elle ne sait pas vivre seul, être indépendante et elle va l'apprendre.
Un apprentissage de ce monde, de toutes les facettes de cet univers. On va découvrir un monde sans pitié, où les apparences peuvent être trompeuses, des préjugés. Tous les défauts de l'homme en un seul lieu avec quelques onces de bonheur.
Mais voilà même arrivée au bout de 400 pages et il m'en restait 200 environ, je n'arrivais toujours pas avec Irisya, elle me paraît vide, fausse, sans sentiments alors qu'elle en a des sentiments. Elle souffre, pleure et voit un autre côté de la vie et voire un espoir au bout du tunnel semé d'embûches.
A part les personnages où il y a eu le calme plat dans ma tête, oui je n’ai pas accroché à eux et l’héroïne ne m’a fait quasi rien fait ressentir, j’ai particulièrement aimé l’univers et j’ai hâte d’en savoir plus sur celui-ci ! 

Je sais, je me suis répétée mais c'est plus fort que moi. Que voulez vous! =P

Ps : J’aime beaucoup la couverture faite par Alexandra V. Bach. Elle représente très bien le roman et une impression que tout est symbolique dessus. =D

Commentaires

  1. je le tenterais bien malgré certaines de tes réticences

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    1. Oui, tente ! L'histoire est vraiment bien. Les perso, c'est moi. =P

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